» La femme qui nous apparaît comme la plus virilement indépendante, c’est peut-être Ninon de Lenclos. Paradoxalement, ces femmes qui exploitent à l’extrême leur féminité se créent une situation presque équivalente à celle d’un homme… ; libres de mœurs et de propos, elles peuvent s’élever – telle Ninon de Lenclos – jusqu’à la plus rare liberté d’esprit. » On ne saurait mieux définir que ne le fait Simone de Beauvoir celle qui fut, au cœur du XVIIe siècle, une courtisane dont la célébrité a traversé les temps. Qui était donc, au-delà de l’image légendaire construite par la nombreuse littérature qu’elle a inspirée, la vraie Ninon ? C’est à cette question que répond Martial Debriffe dans cette brillante biographie. Voici l’histoire d’une fille de petite noblesse qui, toute jeune, choisit la carrière galante pour assurer son indépendance. Séductrice intelligente, cultivée, adroite, elle fréquente, et le lecteur avec elle, toutes les célébrités politiques, littéraires et mondaines de son temps, jusqu’à Christine de Suède qui viendra lui rendre visite. Inconstante en amour, fidèle en amitié, c’est aussi une femme de tête qui gère avec talent ses conquêtes et ses biens. Si sa maison de la rue des Tournelles est une sorte d' » école de la galanterie » où elle initie les jeunes gens du beau monde, elle y tient aussi un salon où se rencontrent toute la cour et tout ce que le siècle a d’esprits brillants et libres, préfigurant ainsi les salons philosophiques du Siècle des Lumières : elle y tiendra même sur ses genoux le jeune Arouet – qui n’est pas encore Voltaire – et lui lèguera » deux mille francs… pour avoir des livres « . Irrésistible Ninon, libre de son corps, de son cœur, mais surtout de son esprit, dans un Grand Siècle où la femme n’était pas encore l’égale de l’homme.
En cliquant sur j'accepte, vous acceptez l'utilisation de cookies, que nous utilisons pour comprendre vos centres d'intérêt et vous proposer un contenu adapté.
This website uses cookies to improve your experience while you navigate through the website. Out of these, the cookies that are categorized as necessary are stored on your browser as they are essential for the working of basic functionalities of the website. We also use third-party cookies that help us analyze and understand how you use this website. These cookies will be stored in your browser only with your consent. You also have the option to opt-out of these cookies. But opting out of some of these cookies may affect your browsing experience.
Necessary cookies are absolutely essential for the website to function properly. This category only includes cookies that ensures basic functionalities and security features of the website. These cookies do not store any personal information.
Any cookies that may not be particularly necessary for the website to function and is used specifically to collect user personal data via analytics, ads, other embedded contents are termed as non-necessary cookies. It is mandatory to procure user consent prior to running these cookies on your website.
Ninon de Lenclos. La belle insoumise
Fnac Amazon Decitre
» La femme qui nous apparaît comme la plus virilement indépendante, c’est peut-être Ninon de Lenclos. Paradoxalement, ces femmes qui exploitent à l’extrême leur féminité se créent une situation presque équivalente à celle d’un homme… ; libres de mœurs et de propos, elles peuvent s’élever – telle Ninon de Lenclos – jusqu’à la plus rare liberté d’esprit. » On ne saurait mieux définir que ne le fait Simone de Beauvoir celle qui fut, au cœur du XVIIe siècle, une courtisane dont la célébrité a traversé les temps. Qui était donc, au-delà de l’image légendaire construite par la nombreuse littérature qu’elle a inspirée, la vraie Ninon ? C’est à cette question que répond Martial Debriffe dans cette brillante biographie. Voici l’histoire d’une fille de petite noblesse qui, toute jeune, choisit la carrière galante pour assurer son indépendance. Séductrice intelligente, cultivée, adroite, elle fréquente, et le lecteur avec elle, toutes les célébrités politiques, littéraires et mondaines de son temps, jusqu’à Christine de Suède qui viendra lui rendre visite. Inconstante en amour, fidèle en amitié, c’est aussi une femme de tête qui gère avec talent ses conquêtes et ses biens. Si sa maison de la rue des Tournelles est une sorte d' » école de la galanterie » où elle initie les jeunes gens du beau monde, elle y tient aussi un salon où se rencontrent toute la cour et tout ce que le siècle a d’esprits brillants et libres, préfigurant ainsi les salons philosophiques du Siècle des Lumières : elle y tiendra même sur ses genoux le jeune Arouet – qui n’est pas encore Voltaire – et lui lèguera » deux mille francs… pour avoir des livres « . Irrésistible Ninon, libre de son corps, de son cœur, mais surtout de son esprit, dans un Grand Siècle où la femme n’était pas encore l’égale de l’homme.